“Avec notre T7.315 Heavy Duty, on plante deux fois plus vite.”

Chez Guy Renders à Scherpenheuvel

Au cours de ces 10 dernières années, la culture de la pomme de terre s'est fortement professionnalisée. Ce cultivateur est désormais confronté à de nouveaux défis, et cherche des solutions technologiques qui lui permettent de planter des centaines d'hectares de pommes de terre durant un laps de temps réduit. En compagnie de Guy Renders (Scherpenheuvel), nous avons évoqué une année inhabituelle, durant laquelle ses machines et ses hommes ont été repoussés dans leurs derniers retranchements. Son nouveau T7.315, qui affiche 1.200h au compteur en 8 mois de temps, a été intensivement utilisé. Que ce soit dans les champs ou en-dehors.

Guy, en tant que cultivateur, tu cherches toujours à améliorer ton exploitation. En quoi ce nouveau T7.315 présente-t-il une valeur ajoutée pour ton travail?

On est cultivateurs, on est dévoués et on cherche constamment à développer notre exploitation du mieux qu'on peut. Dans ce cadre, la technologie est un point capital, parce qu'on veut aussi que  notre gestion soit optimisée. C'est sur ce point que le T7.315 fait la différence. Avant de l'avoir, on utilisait un T7.270 pour planter des pommes de terre en une seule opération (fraiseuse + planteuse). Les performances étaient correctes mais on voulait passer à l'échelon supérieur. Quand on doit planter plusieurs hectares par an avec 1 combiné à une vitesse d'environ 4 km/h et près de 8 tonnes à l'arrière, on comprend pourquoi. Avec le T7.315 Heavy Duty, nous avons trouvé la réponse à notre demande. 

Quelles ont été vos premières expériences pratiques?

L'idée de base du T7, qui réside dans sa polyvalence et son rapport poids/puissance optimal, est toujours là, mais cette version Heavy Duty de New Holland nous a fait passer à la vitesse supérieure en termes de performances et d'efficacité. Du côté pratique, nous avons été agréablement surpris. Pour continuer sur l'exemple que je viens de donner, je peux vous affirmer que notre nouveau T7.315 nous permet de produire un travail de la même qualité qu'auparavant, mais à une vitesse 50% supérieure (6 à 6,5 km/h). Et quand on plante pendant un mois, la différence compte. Pour moi, le facteur 'temps' est désormais plus important car les périodes propices au travail dans les champs ne cessent de se réduire. Sur ce plan, nos investissements technologiques nous aident à avancer. Quand on sait que mes 7 tracteurs (TM190, T7060, 2 X T7070, T7.250,  T7.270 et T7.315) totalisent environ 10.000 heures de travail sur base annuelle, on comprend que c'est la technologie qui rythme le travail. Il fut un temps où on se demandait encore si on allait choisir une transmission Powershift ou Autocommand. Aujourd'hui, la question ne se pose même plus quand on est chez notre concessionnaire, Gejaco.

“ Avec sa cabine Horizon, ses pneus plus grands (710/75 R42) et son nouvel essieu avant suspendu, ce tracteur est un bonheur à conduire, que ce soit sur la route ou en-dehors.

Dans ton exploitation, les longues journées de travail sont davantage la règle que l'exception. Qu'en est-il du niveau de confort de T7.315?

Avec sa cabine Horizon, ses pneus plus grands (710/75 R42) et son nouvel essieu avant suspendu, ce tracteur est un bonheur à conduire, que ce soit sur la route ou en-dehors. Avec son empattement un peu plus long, le T7.315 n'a pas du tout tendance à 'tanguer'. Autre élément tout aussi important: son confort technologique. Pour moi, le PLM (Precision Land Management) est un choix qui coule de source. Il nous laisse notre liberté de travail, et le système RTK-GPS soulage véritablement l'opérateur. Il permet aussi de savoir à l'avance ce qu'il faut pour chaque parcelle. Autre élément pratique: le guidage GPS, qui passe par l'écran Intelliview situé sur l'accoudoir Sidewinder II.

Quels sont les points sur lesquels le T7.315 t'a surpris?

D'un point de vue technique, je trouve ce tracteur plus complet. Je ne parle pas seulement d'un point de vue chevaux, mais aussi de détails comme le mode 1000ECO, par exemple. Alors qu'on travaillait à 2.000 tours en prise de force, on effectue aujourd'hui le même travail à un régime de 1.600 tours, plus économe en carburant. On ne s'en rend compte qu'au moment où on l'expérimente soi-même. On optimise non seulement son travail mais aussi sa structure de coûts.

Mis à part la technologie, New Holland s'engage aussi sur le plan du service. Quel est ton sentiment à ce sujet?

En saison, on est pleinement concentrés sur la coordination du travail. En cas de pépin technique, on doit pouvoir compter sur le service de son concessionnaire. Un dimanche de Pâques, on a eu un problème avec un pont arrière. Notre concessionnaire est allé jusqu'à chercher des pièces à l'usine d'Anvers, de sorte qu'on a pu reprendre le travail le soir-même. Dans des moments pareils, ce sont des gestes qui comptent vraiment.