“Pour nous, un bon service est synonyme d’une approche globale”
Chez Daniel et Karl Gauthier à Mettet
Entreprendre, c’est aller de l’avant, mais également proposer des solutions ingénieuses à ses clients. C’est le fil conducteur de la gestion de l’entreprise familiale de Daniel et Karl Gauthier à Mettet, qui est active tant dans le domaine des cultures que celui de l’entreprise agricole. Alors qu’il y a 10 ans, l’accent était principalement mis sur les céréales, l’assolement a entretemps été complété par la culture du lin et des pommes de terre. Par ailleurs, cette diversification permet également de mieux répartir le travail et les périodes de récolte. Daniel et Karl sont persuadés que la technique, l’expérience pratique et l’esprit d’entreprise se renforcent mutuellement.
Daniel et Karl, si je comprends bien, votre offre de service pour vos clients va bien plus loin que le simple travail d’entreprise?
‘En premier lieu, c’est toujours la qualité de notre travail qui importe, mais notre offre de services est bien plus complète. Le but est d’arriver à une situation où tout le monde est gagnant, et jusqu’à présent, cela nous réussit assez bien. C’est ainsi que nous achetons par exemple des produits phytos en grandes quantités, ce qui fait que tout le monde peut profiter de la remise qui s’y rapporte. Lorsque les clients le veulent, nous sommes prêts à envisager beaucoup de choses. De la semence à la récolte… Les clients sont de plus en plus demandeurs, car cela leur permet d’avoir un meilleur aperçu de leurs coûts. Ils nous font confiance, car ils savent que nous disposons des connaissances nécessaires, puisque nous cultivons également nos propres terres. D’autre part, nous offrons également la possibilité à nos clients de louer une partie de leurs terres pour y cultiver du lin ou des pommes de terre. C’est non seulement une bonne rotation, mais à l’heure actuelle, cela représente également une bonne alternative face aux prix assez faibles des céréales. En tant qu’entreprise, nous sommes alors l’interlocuteur principal, mais nous assurons aussi le suivi de la culture. Nos clients sont satisfaits, car nous restons le premier interlocuteur qui suit tout. Pour l’acheteur du lin et des pommes de terre cela se révèle également pratique, vu que nous connaissons la région, que tout reste centralisé et que les opérations sont effectuées à temps. Il faut par ailleurs savoir que dans notre région, les terres sont très hétérogènes. Pour une culture comme la pomme de terre, nos connaissances sont donc primordiales. En tant qu’entrepreneur, nous pouvons de même investir dans les meilleures machines, et les rentabiliser de manière adéquate. Cette nouvelle technologie nous permet de garder une longueur d’avance sur le marché et de réaliser une certaine plus-value. Enfin, ces nouvelles cultures nous apportent une meilleure répartition des pics de travail, ce qui est loin d’être négligeable, car cela nous permet d’employer de manière optimale nos collaborateurs engagés à temps-plein.’
Vous avez déjà souligné que la technique est pour vous un moyen de vous distinguer. Comment voyez-vous cela dans la pratique?
‘Nous gérons notre entreprise comme une petite PME. La technique doit nous aider à améliorer encore ce qui était déjà au point. C’est pourquoi nous avons clairement opté pour un parc de machines récentes, et pour une relation de confiance avec notre concessionnaire. Pour moi, acheter une machine équivaut à acheter un service. Un des principes de base est que nous voulons garder un aperçu clair du prix de revient par heure de travail de nos tracteurs et de nos machines. C’est la seule façon de pouvoir proposer un prix correct par heure ou par hectare à nos clients. C’est également pour cela que nous accordons la préférence à une période plus longue de garantie, ce qui nous permet d’éviter les imprévus. Avec New Holland, les choses se passent bien, et après cinq ans, le tracteur a en général effectué assez d’heures et peut donc être remplacé par une technologie plus récente. A l’heure actuelle, notre flotte New Holland se compose de 10 tracteurs, de 3 moissonneuses et d’un télescopique. Notre nouveau T7.315 AutoCommand est le 35e tracteur New Holland que nous achetons depuis 1982. On peut donc véritablement parler d’une relation de confiance.’
“ Cette nouvelle technologie nous permet de garder une longueur d’avance sur le marché et de réaliser une certaine plus-value. „
Vous étiez une des premières entreprises à implémenter l’Isobus. De même, les premiers systèmes de freinage pneumatique ont été testés dans votre entreprise. D’où vient cette passion?
‘Notre entreprise est fortement structurée et cela se traduit par notre choix pour la technologie. C’est ainsi que la sécurité a toujours été un de nos fers de lance. Les freins pneumatiques et les essieux BPW forment la base de nos combinaisons tracteur et remorque. D’autre part, l’Isobus nous permet de tirer le maximum du tracteur et de l’outil. Nous voyons d’autres évolutions arriver dans notre secteur, notamment en ce qui concerne les données. Une fois que les programmes informatiques communiquent facilement entre eux, la gestion électronique des stocks, la traçabilité et le planning de travail nous apportent un plus, sans qu’il ne soit nécessaire de téléphoner en permanence avec nos chauffeurs, nos clients agriculteurs et les sous-traitants. Chacun dispose des informations dont il a besoin. Une information correcte est en effet la clé du succès d’une entreprise.’